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Un post uniquement consacré au concours d'Indiaz et de Tartopommes ( http://aladerive66.canalblog.com/ ). Je m'excuse d'avance pour le dessin à l'envers mais je n'ai pas pu faire autrement ( ou alors, il y avait les bords du dessin qui étaient coupés...... ). La période que j'ai choisi est le 19ème siècle. L'année exacte pour l'inspiration de ce dessin est 1825.
Comme vous pouvez le remarquer, c'est une salle de bal ( sans blague....... ) et le personnage principal est Rose Dubois, la miss à la robe mauve au centre. Ce dessin m'a pris énormément de temps....... 10 heures, je pense.......
Voilà la présentation de Rose. Donc, vous avez l'année de sa naissance et l'année à laquelle se passe le dessin..... Je vous laisse faire le calcul de son âge. ^^
Et petite anecdote amusante ( enfin, c'est de mon avis...... ) sur Rose. Sa création est dû à mon cours d'histoire/géo dans lequel il fallait se mettre par deux et faire un journal intime d'un ado de notre âge à une certaine époque ( mon amie et moi avons hérité du 19ème siècle ). Alors, je vous laisse lire le journal de Rose.
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Vendredi 19 mai 1820:
Diantre…
Aujourd’hui fut vraiment une journée éreintante.
Lorsque Père fut rentré à notre demeur, il nous a annoncé que nous passerons deux journées au domaine qui se trouve à la campagne. À peine l’annonce de Père finie, Mère s’empressa de donner les ordres aux serviteurs. Quant à moi, je pus remonter dans ma pièce avec ma femme de chambre, Louise.
J’apprécie fortement Louise. Elle fut ma nourrice lorsque je naquis et depuis ce jour, elle eut une attitude joviale et bienfaisante à mon égard. Ceci dit je me rends compte que je m’égare.
Tandis que Louise assistée de mes autres servantes préparaient mon bagage, j’essaya d’attraper Lady, ma magnifique chatte toute blanche touffue. Que se fut ardu! D’habitude d’un caractère si doux, cette fois-ci elle me sembla point vouloir se laisser faire. Trois servantes durent m’aider pour la mettre dans son panier à cloisons. Louise m'a dit que Lady était peut-être enceinte vu que son ventre avait pris des rondeurs. Lorsque tout le monde fut prêt à partir, je put me rendre à la calèche et m’y installer, Lady sur mes genoux. Le voyage prit du temps mais je ne m’en plaignis pas.
Arrivé au domaine, je m’empressa de rejoindre l’intérieur. Mais avant cela, j’entendis des galops de chevaux. Je me retournai et sans surprise, je vis mon frère sur cheval Frisson. Nous nous saluâmes courtoisement. Il venait juste de finir la chasse. Tandis qu’un palefrenier venait chercher son cheval, nous continuâmes à discuter tout en marchant vers le domaine. J’appris alors que Marguerite, sa femme, était à son cinquième mois de grossesse. Que le temps passe ! Dans quelque mois je serai donc tante.
Dès que nous étions rentrés dans la bâtisse, un majordome vint nous prévenir que le repas était prêt et que nous pouvions donc passé dans la salle prévue à cet effet. Le diner bien que rapide fut fort agréable. Je discutai longuement avec Marguerite avec qui je m’entendais fort bien.
Vint alors l’heure du coucher. Mais avant de m’endormir, je ne peux m’empêcher d’écrire dans mon cher journal intime. J’espère que demain sera une journée reposante.
Malheureusement, je crois que non. Louise vient à l’instant m’apprendre qu’un bal est organisé demain soir. Et bien je ferai mieux de dormir car une longue journée m’attends.
Samedi 20 mai 1820 :
Ce fut aux aurores que Louise me réveilla. Bien évidement, la préparation de ma toilette ne pris pas beaucoup de temps. Le bal commençait seulement à dix-neuf heures et de nombreuses activités m’attendais d’ici et là.
Après avoir rencontré ma famille autour du déjeuner, je m’empressai de rejoindre la salle de musique où m’attendais mon précepteur de violon. J’appris un nouveau morceau aujourd’hui. Je crois que c’était d’un compositeur Allemand mais ma mémoire me joue sans doute des tours. Pendant plus de d’une heure, je fis vibrer les cordes de mon violon. Après cela, je pus me reposer avant ma prochaine leçon de danse.
Ainsi, je pus continuer ma lecture du roman « Sans famille » d’un certain Hector Malot. J’aime beaucoup m’adonner à la lecture à la lecture. C’est une activité bien présente dans mes journées.
Malheureusement, je dus abandonner le livre pour aller à ma leçon de danse. La gouvernante qui s’occupait de m’inculper les savoir de la valse m’occupa ainsi jusqu’à ce que Louise vienne me pour me conduire dans la salle à dîner.
Après un repas raffiné j’eus deux heures à combler avec mes loisirs. Je rejoignis alors ma salle. Je me ressentis alors de nombreuse années plus tôt où poupées articulées et dinette faisait mon bonheur. Mais ces années-là étaient révolues.
Je repris donc ma lecture mais après quelques pages tournées, je préférai m’adonner à la couture et à labroderie. Je souhaitais fabriquer un présent pour ma future nièce ou mon futur neveu. Une petite heure passa ainsi jusqu’à ce que Louise m’amène une lettre de mon amie Miranda.
Je m’empressai alors de lui écrire. Lorsque je fus satisfaite de ma réponse, je pris mes matériel de peinture offerts pour mon treizième anniversaire et alla m’installé dehors. Je comblai donc le temps qu’il me restait en peignant.
Louise vint me chercher pour ma toilette. En comparaison à la toilette de ce matin, celle-ci dura beaucoup plus longtemps. Bain, soin, corsage, habillage, maquillage et coiffure résultats de tout cela. Mais je trouvais le résultat magnifique et apparemment, Mère aussi.
Le bal organisé par Père fut long. Je rencontrai de nombreux associés d Père car il souhaitait me les présenter. Je dansais avec de nombreux gens que je ne connaissais point mais je devais faire bonne figure alors je ne me plaignis pas.
Après plusieurs heures, je demandai a Mère de pouvoir me retirer car j’étais exténué. Bien heureusement, elle me donna son accord. Demain sera une journée des plus calmes je pense.
Dimanche 20 mai 1820 :
Une fois encore Louise vint me lever fort tôt. Une toilette rapide et puis je descendis rejoindre ma famille dans le jardin pour un brunch.
C’est en inspirant un bon air frais et déjeunant agréablement que Marguerite me proposa d’aller faire une promenade.
Les promenades étaient détendantes et c’était toujours avec joie que je les acceptais. Elles n’étaient pas rares car c’est un des passes temps des plus agréables et des plus courants.
J’acceptai la proposition de Marguerite avec grand plaisir et lorsque le brunch fut terminé, demandai à Louise de m’apporter mon ombrelle.
Tout en marchant, je discutai longuement avec Marguerite ; Des idées de prénom pour le futur enfant en passant par la broderie et la couture.
Nous nous installâmes sur un banc pour continuer notre discussion tout en observant les hommes faire des sports hippiques. Le reste de ma journée fut partagée entre couture et lecture.
L’heure du départ arriva vite et je m’empressai de rejoindre notre ville.
Demain m’attends de nombreuse leçons alors je dois dormir.
À bientôt mon cher journal.
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Je tiens à préciser que le texte se passe 5 ans avant le dessin ( parce que le bal peut prêter à confusion...... ) et que le thème du journal devait être les loisirs ( et aussi que je n'avais pas vraiment créer " l'histoire " et le caractère de Rose à ce moment là. Et aussi que Rose perdit sa mère lorsqu'elle eut 14 ans.......
Donc voilà, j'espère que ça vous a plu ( surtout à Indiaz et Tartopommes ^^ ) et à bientôt, chers lecteurs !
Voici le dessin pour le concours mis à l'endroit par Haruna ( http://haruna76.canalblog.com/ ) que je remercie vraiment beaucoup ! >u<